Les juges de la cour d’appel de Lyon scellent ce jeudi le destin judiciaire du cardinal Barbarin. Il avait dans un premier temps été condamné en première instance pour avoir caché à la justice les agressions pédophiles de Bernard Preynat sur de jeunes scouts entre 1971 et 1991.
En mars 2019, le tribunal de Lyon l’avait ainsi condamné à 6 mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé à la justice l’ex-curé.
Il avait par la suite remis sa démission au pape, refusée par ce dernier. Lors de son deuxième procès fin novembre que le procureur général a réclamé sa relaxe, construisant son réquisitoire autour de la dissociation entre le "cas individuel" du cardinal Barbarin et les "fautes morales et pénales" commises par l’Église face à la pédocriminalité dans ses rangs.
Pour Bernard Preynat le parquet a requis mi-janvier "pas moins de 8 ans de prison". La peine maximale encourue étant de 10 ans. Le jugement sera rendu le 16 mars.