Le pronostic vital de l’étudiant de 22 ans qui s’est immolé par le feu vendredi à Lyon est toujours engagé. Pour rappel, il a été transporté au service des grands brûlés de l’hôpital Edouard Herriot. Selon les pompiers, il serait brûlé à 90%. Dans un message sur Facebook le jeune homme évoquait notamment ses difficultés financières.
Les fédérations étudiantes SUD-éducation et Solidaires ont dénoncé dans un communiqué commun la "précarité de la vie des étudiant-e-s". Elles parlent d'un geste "à la portée politique".
"Dans son message, notre camarade décrit la précarité qu'il subit, conséquence des politiques libérales, et le racisme quotidien", note le syndicat qui parle d’une « précarité [qui] s'étend" et "broie de plus en plus de vies, y compris la vie des étudiant-e-s".