Ce mercredi, le Premier ministre et le ministre de la Santé ont été auditionnés en visioconférence par 31 députés et les présidents des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale.
Lors de cette mission d'information sur "l'impact, la gestion et les conséquences" de l'épidémie du COVID-19, Edouard Philippe et Olivier Véran se sont succédés pour répondre aux interrogations de la majorité et de l'opposition.
Déconfinement
De nombreux sujets et mesures ont été abordés. Notamment, le Premier ministre a affirmé que le déconfinement sera progressif, effectué par étapes en fonction de critères à définir. Le déconfinement pourrait être régionalisé, sujet à des tests ou par classe d’âge.
Baccalauréat
Edouard Philippe espère le retour des enseignants et des élèves dans leurs classes au début du mois de mai. Il ne s'agit pas d'une garantie : le confinement pourrait perdurer.
Le Premier ministre a reconnu que le bac ne pourra se tenir dans "des conditions normales". Jean-Michel Blanquer doit en principe en dire plus d’ici la fin de cette semaine. Et pendant le confinement, le calendrier de Parcoursup ne change pas. Les lycéens ont jusqu'à ce jeudi soir minuit pour valider définitivement leurs vœux de formations.
Traçage des volontaires
Le Premier ministre a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif de traçage des citoyens via leur téléphone. Cette idée vient tout droit de Corée du Sud, où le traçage a permis d'endiguer massivement l'épidémie.
Copier le pays asiatique ne serait pas légal en France, a précisé Edouard Philippe. Ce dernier n'écarte pas la possibilité de baser le principe sur le volontariat.
Tests de dépistages
Les 5000 tests quotidiens n'étaient pas suffisant la semaine dernière, en France. Le Premier ministre espère prochainement dépister 20000 personnes par jour.
Lits de réanimation
Olivier Véran évoque lui, grâce au plan blanc, la possibilité d'être passé d'une capacité de 5000 patients en réanimation à 10000. Le nombre de lits a doublé, mais l'objectif est d'atteindre les 14000 lits.